Elles ne font pas rêver les cyclo voyageurs, coupées du monde pendant 4 mois, pluie, vent, brouillard…c’est ce que nous cherchions.
Arrivée St John’s (capitale régionale de Terre Neuve), après 50 kms nous étions dans le vif du sujet.
Des côtes, des descentes aussi raides, du froid, de la pluie, du vent violent…
Est-ce le drapeau français ou l’hospitalité des locaux qui nous ont permis de nous abriter dans des lieux aussi insolites (salle de bal, laverie salle hors sac…) pour reprendre notre souffle.
Mais notre objectif était plus fort que les tempêtes
Nous avons fini par pédaler jusqu’au ferry qui nous a conduits à St Pierre.
Un bout de France en miniature…
Nous parcourons à pied ou à vélo cette nature, vierge et sauvage aux contrastes des maisons colorées.
Nous familiarisons avec les traditions, la vie difficile, l’isolement, la rigueur du climat.
Puis Miquelon (petit village de 700 habitants) blottit sur une lagune ; la mer et le bruit du vent comme compagnons
Pas de voitures, sentiment de solitude sur la piste qui nous conduit jusqu’à Langlade.
Des sternes, des lièvres arctiques, chevaux sauvages, phoques plein les yeux.
Et puis c’est déjà le retour : Re-ferry jusqu’à Terre Neuve puis nous retournons jusqu’à Saint John’s où l’été est enfin arrivé.
Les terrasses sont remplies, les moustiques sont présent également.
Quelques coups de pédales pour voir le port et il est temps de repartir.
Deux mois difficiles physiquement… Mais que du bonheur… Nos deux Iles du bout du monde se méritent.
