Ce documentaire, sous forme de cinq chapitres, raconte l’histoire de ma maladie et d’un fameux poster que j’avais vu. Ce poster présentait l’histoire d’un homme anciennement traité à l’hôpital, il avait gravi l’Everest par la suite. J’ai voulu à mon tour écrire mon poster en partant faire cette expédition. Je suis parti faire la traversée du Haut Atlas marocain à cheval en solitaire. J’ai pris avec moi mon parapente pour pouvoir descendre des sommets.
Dans ce documentaire, on retrouve un mélange d’images de voyage, de beaux paysages, mais aussi de rencontres. On me voit face caméra, parler à mes auditeurs, on me voit marcher avec mon cheval à travers les montagnes. J’ai pris des images en drone pour montrer la beauté de ces régions berbères. On découvre les rencontres et l’accueil des berbères.
J’ai choisi de séparer le documentaire en 5 chapitres.
Tout d’abord: la découverte qui présente mes premiers ressentis, mon excitation à l’idée de découvrir ces régions. Les villages où l’électricité est limité, où les maisons sont en terre cuite et où le déplacement se fait à dos de mule.
Je parle ensuite dans le deuxième chapitre de l’hospitalité berbère, l’accueil régulier et le partage avec ces personnes. Sur 55 jours, j’ai dormi plus de 25 jours chez l’habitant, 10 jours sous tente et quelques jours en gîte.
Le troisième chapitre parle de la solitude, mais aussi du fait de partir seul, et des difficultés qu’on peut rencontrer. Je parle aussi des moments uniques que j’ai vécus, car j’étais seul.
Je parle des galères, de la vie avec un cheval dans le quatrième chapitre. J’ai eu le temps de nouer une relation avec Fniouna ma jument, elle m’a énervé de temps en temps. En 55 jours, j’ai eu le temps de m’attacher à elle. On a gravi des cols ensemble, on a eu faim sans nourriture pendant deux jours, on a vu des paysages à couper le souffle, notre relation a grandi de jour en jour.
Le cinquième chapitre présente l’ascension des sommets majeurs de l’Atlas avec des vols en parapente. J’ai filmé avec une go pro les vols, ça permet au spectateur d’être immigré dans cette dimension qu’on a seulement en parapente.
Pour conclure, je termine par mon retour en France et l’affichage de mon poster à l’hôpital. Je suis retourné là où j’étais traité, j’ai revu des infirmières qui sont restées là, pour certaines depuis 10ans. Et j’ai posé à mon tour mon poster comme message d’espoir.
Retrouvez-le ici : Gaelmeunier.com
Ou sur Instagram : gaelmeunier_
27 minutes Salle des fêtes